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Actu 2021 : le hasard fait que nous sommes actuellement 3 garçons et 1 fille, les conjointes résidant hors de la ferme. Aussi nous préférerions accueillir des femmes (ou des couples) pour ne pas déséquilibrer plus le taux de testostérone du collectif…
Si tu lis cette page c’est que l’idée de t’installer avec nous, pour quelques mois ou pour toujours, t’a chatouillé l’esprit. La littérature ci-après a pour but de te faire gagner du temps à toi, chercheur d’écolieu, et aussi à nous, chercheurs d’écolos. Elle apporte quelques précisions sur qui on est, ce qu’on croit, comment on fonctionne et où il y a de la place pour des projets à la ferme, en mettant les pieds dans le plat des sujets qui fâchent peut-être.
La Ferme légère est située depuis 2015 sur une jolie petite colline du Béarn face aux Pyrénées. C’est un projet d’habitat collectif, écologique et rural qui vise l’autonomie et la résilience et au final, quitte à enfoncer des portes ouvertes, l’épanouissement, l’intensité, le bonheur et ces moments qui font la beauté de la vie.
La ferme est présentée sur notre site, nez en moins, voici quelques infos en plus :
À la ferme, on ne cherche pas que des indéboulonnables et il y a plein de manières différente de nous rejoindre. Vous pouvez être :
Les décisions sont prises par les personnes concernées et au consentement (personne n’a d’objection argumentée). Tout le monde a le même pouvoir, pour autant, en pratique, les personnes qui ont plus d’engagement financier dans le projet (responsabilité légale et risque financier), qui sont là depuis plus longtemps ou qui ont plus de compétences sur le sujet discuté ont tendance à avoir plus d’influence sur les décisions.
Édifiés de quelques années de recul, de comparaisons avec d’autres collectifs et de discussions parfois houleuses en réunion, nous attirons ton attention sur les points suivants:
À la ferme légère on les règles les règles les règles les règles les règles aime bien prendre notre temps pour ces choses là et refaire le point régulièrement pour savoir si le mariage convient toujours à tout le monde. Entre la première rencontre et une éventuelle prise de parts dans la SCI (si la propriété privée existe encore camarade) il se passera minimum 6 mois.
Intéressés par des mains vertes:
Le pan le plus complexe de notre autonomie est l’alimentation. Depuis quatre ans que la ferme existe, on fait encore pas mal les courses à l’extérieur pour se nourrir alors qu’on rêve de faire du vélo sans les roues. Le but n’est pas de tout produire sur la ferme parce que c’est illusoire et qu’on imagine l’autonomie alimentaire à l’échelle d’un territoire un poil plus vaste (voisins, commune, réseau de copains). Mais on aimerait ne plus du tout avoir à passer à la caisse pour les légumes, les oignons, les patates et acheter moins de légumineuses. Il y a donc besoin de mains au potager. Mais aussi de cerveaux. Voilà les enseignements que nous pouvons tirer de nos trois années de jardin :
Les voitures partagées : à la ferme on est ferme sur ça. On ne veut pas avoir 36 voitures et elles sont partagées.
Les bambins : dans la maison on prend tous les repas ensemble, ce qui est déjà pas mal niveau promiscuité. On se dit qu’avec des tout petits (jusqu’à 5 ans ?) ça peut complexifier l'équation du vivre ensemble harmonieux. Un habitat en dehors du bâtiment principal serait plus adapté aux jeunes familles qui sont aussi bienvenues.
Les sous : Même si les coûts sont faibles (possible de vivre avec un demi SMIC par mois loyer, charges et alimentation compris), notre projet d’autonomie requiert des investissements et des dépenses donc des sous. Des gagne-pains peuvent être créés sur place (utilisation du four à pain, petites cultures spécifiques, activités artisanales, stages ou télétravail tant que les ordinateurs fonctionnent). La ferme ne se trouve pas non plus dans un bassin foisonnant d’emplois. Il faut donc être inventif.
Nos amies les bêtes : nous ne les mangeons pas ou peu, nous sommes « flexitariens ». Ayant des moutons pour maintenir le terrain ouvert, nous envisageons aussi nécessairement d’abattre et de manger un bélier de temps en temps. Concernant les animaux de compagnie, que nous ne mangeons pas encore, ils sont bienvenus à l’extérieur mais pas dans la maison, réservée aux humains.
Voilà pour nous!
Si tu es toujours avec nous et que tu es venu à bout de la charte sans hérisser les poils, contacte-nous donc. Profite de ce mail pour te présenter, nous sommes curieux. Tu peux nous parler de toi, d’où tu en es dans ta vie et ce que tu aimerais en faire… ça nous intéresse.
À bientôt ?
Les fermiers légers