Venir à la Ferme Légère...

Ferme Légère cherche fermiers légères

Si tu lis cette page c’est que l’idée de t’installer avec nous, pour quelques mois ou pour toujours, t’a chatouillé l’esprit. La littérature ci-après a pour but de te faire gagner du temps à toi, chercheureuse d’écolieu, et aussi à nous, chercheureuses d’écolos. Elle apporte quelques précisions sur qui on est, ce qu’on croit, comment on fonctionne et où il y a de la place pour des projets à la ferme, en mettant les pieds dans le plat des sujets qui fâchent peut-être.

Sur la Ferme Légère

La Ferme Légère est située depuis 2015 sur une jolie petite colline du Béarn face aux Pyrénées. C’est un habitat collectif, écologique et rural qui vise l’autonomie et la résilience et au final, quitte à enfoncer des portes ouvertes, l’épanouissement, l’intensité, le bonheur et ces moments qui font la beauté de la vie.

  • L’effectif a fluctué entre 3 et 12 personnes ces dernières années (sans compter les wwoofeureuses, les copaines, les visiteureuses de passage). On a 5 à 7 chambres dans la maison et on peut trouver des logements indépendants pas trop loin. Nous prenons les repas du midi et du soir ensemble, mais rien d’obligatoire, surtout si tu es en logement indépendant. C’est malgré tout le moment où nous échangeons sur les activités et projets en cours, les urgences éventuelles…
  • Nous pensons que l’effondrement du monde thermo-industriel n’est pas à venir mais en cours et que la transition n’aura pas lieu. Mais se préparer à cet effondrement sociétal n’est pas la raison d’être de la Ferme Légère, notre principal objectif reste d’atteindre une empreinte écologique soutenable (moins de 1 planète). Nous envisageons le long terme avec quelques inquiétudes mais sans angoisse ; c’est dans la joie que nous prônons la sobriété.
  • La Ferme Légère est un écolieu avant tout pragmatique. Nous visons une réelle baisse de notre empreinte écologique et pas seulement une intention. Notre écologie est pratique et n’a pas besoin de se parer d’ésotérisme (chamanisme, êtres subtils et autres croyances post-newage).

Les familles

Les enfants et leurs parents sont les bienvenus à la ferme. Nous avons la volonté que cela se passe au mieux pour chacun·e.

Plus d’info ici : Habiter à la Ferme Légère en famille

Des gens pour développer des trucs

Nous souhaitons nous mélanger d’avantage à notre territoire par des activités, afin de côtoyer plus de voisin·es, percer la bulle de l’entre nous, d’y prendre du plaisir et en prime d’améliorer notre résilience (plus les gens d’un territoire sont reliés entre eux au lieu de dépendre de l’extérieur, plus ielles sont résilient·es si ça se gâte).
Ces activités qu’on imagine peuvent être économiques (voir plus bas) ou pas, par exemple organiser un tournois de belote ou un troc aux plantes au printemps.

L’idée sous-jacente est que l’autonomie que nous recherchons (notamment alimentaire) ne peut pas être atteinte à l’échelle d’une ferme et qu’on a toujours plus envie de regarder vers notre territoire du Soubestre (rayon de 15 km autour de la ferme). On a aussi identifié que le fait que les habitant·es aient un gagne-pain à la ferme était assez clé pour qu’ielles s’installent sur le long terme (ce dont l’écolieu a besoin).
Bref, voilà ce qu’on peut te dire des différentes pistes professionnelles explorées à ce jour par les habitant·es de la ferme et des pistes qui nous semblent crédibles (moyennant quelques investissements comme pour toute activité) :

Paysan-ne

Bien que nous ne sélectionnions pas en fonction des profils ou des compétences, une vraie motivation à faire pousser de la nourriture sera très appréciée!

Plus d’info ici : Résident·e paysan·ne à la Ferme Légère

Quand on parle de développer des trucs, c’est aussi à la ferme. Par exemple travailler sur l’autonomie en semences au potager, mettre en place des haies nourricières, porter des chantiers de construction d’habitat, mettre encore plus de culture et de musique dans le quotidien de la ferme, travailler sur le bien être, être moteur quoi, avoir des envies, embrasser les charges mentales avec enthousiasme.

On ne cherche pas des gens qui auraient nécessairement une grande expérience ou des diplômes mais des personnes déterminées pour lancer une activité progressivement.

Le coût de la vie à la ferme est relativement faible : moins de 400€ (loyer et alimentation). Il n’y a donc pas tant de sous à gagner que ça pour arriver à l’équilibre. Les loyers servent à financer l’écolieu et n’enrichissent aucun capitaliste.

Pour 6 mois, 6 ans ou 6 vies : mode d’emploi

À la ferme, il y a plein de manières différentes de nous rejoindre. Tu peux être :

  • résident·e pour quelques mois à la ferme, sans être encore fixé·es sur ta volonté de t’installer de manière permanente;
  • résident·e engagé·e (après un an en tant que nouvelleau résident·e), à long terme à la ferme et invité·e·s à prendre une part dans la SCI (structure propriétaire du lieu);
  • voisin·e développant ton propre projet plus ou moins relié avec la Ferme Légère.

On aime bien prendre notre temps pour ces choses là et refaire le point régulièrement pour savoir si le mariage convient toujours à tout le monde. Entre la première rencontre et une éventuelle prise de parts dans la SCI (si la propriété privée existe encore camarade) il se passera donc minimum 1 an.

Les décisions sont prises par les personnes concernées et au consentement (personne n’est contre). Tout le monde a le même pouvoir, pour autant, en pratique, les personnes qui ont plus d’engagement financier dans l’écolieu, qui sont là depuis plus longtemps ou qui ont plus de compétences sur le sujet discuté ont tendance à avoir plus d’influence sur les décisions.

[Petite technique secrète pour voir si tu as lu toute l’annonce : si tu nous écris pour habiter chez nous, peux-tu s’il te plait écrire « Quelle belle grelinette ! » dans l’intitulé de ton mail.]

Quelques règles

Édifiées de quelques années de recul, de comparaisons avec d’autres collectifs et de discussions parfois houleuses en réunion, nous attirons ton attention sur les points suivants :

Points potentiellement compliqués

Les voitures partagées

À la ferme on est ferme sur ça. On ne veut pas avoir 36 voitures et elles sont toutes partagées : actuellement on a une voiture collective que tout le monde utilise selon ses besoins (qu’on essaye de limiter). Si ton installation se confirme et que tu as déjà un véhicule, l’idée est qu’on discute de son utilité pour le collectif et qu’on décide si on garde le véhicule ou pas (si on conclue que le tien n’est pas celui qu’on veut garder, tu trouves une solution pour le vendre, le donner, le faire garder…). Côté vélo, la propriété privée est possible ! C’est le mode de déplacement qu’on a envie de favoriser et notre système photovoltaïque solaire pourra le recharger s’il est électrique.

Le nombre

La maison est grande, mais on peut vite s’y retrouver nombreux·ses (une 15aine ou plus). Cela implique de partager les espaces communs (cuisine, salle à manger, salon à l’étage donnant sur les chambres). Chacun·e veillera à respecter les besoins de l’autre pour un vivre ensemble harmonieux.

Nos amies les bêtes

Nous avons quelques animaux d’élevage pour nous aider dans notre polyculture non mécanisée et aussi pour lutter contre les ronces. Pour maintenir un nombre de bêtes adéquat et aussi pour améliorer notre autonomie alimentaire, nous en tuons de temps en temps. Plus de détails ici article.
Concernant les animaux de compagnie, ils restent à l’extérieur de la maison. Il y a une chien et voulons bien en accepter un·e de plus, à condition qu’iel ait un comportement correct (bref, cooptation pour iel aussi). On a déjà 2 chattes et ça nous semble déjà très suffisant pour l’équilibre écologique du lieu.

Voilà pour nous!

Si tu es toujours avec nous et que tu es venu·e à bout de la charte sans hérisser les poils, contacte-nous donc. Profite de ce mail pour te présenter, nous sommes curieux·ses. Tu peux nous parler de toi, d’où tu en es dans ta vie et ce que tu aimerais en faire… ça nous intéresse.

À bientôt ?

Les fermières légers

Baaaah non finalement...

Et si la Ferme Légère était une secte ?
Le niveau écologique est peut-être trop haut, regarde les autres écolieux